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Raphael autour du continent américain !
11 mars 2006

Balade dans le centre historique de Rio

Le centre historique de Rio est censé être à la fois le quartier avec tous les batiments historiques, mais aussi le quartier d'affaire avec tous les grands buildings des années 70... hum ça nous parait assez surprenant et nous décidons donc d'aller vérifier par nous mêmes ! Le soleil ne sera malheureusement pas de la partie... dommage pour les photos, mais vu la température extérieure c'est pas plus mal pour une longue balade à pied !

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Comme nous ne faisons qu'un repas par jour (dû au fait que nous faisons généralement un petit-déjeuner gargantuesque à notre auberge sur les 10h du matin : oeufs, jambon, fruit, pain grillé, café, jus de goïave ou jus d'orange, etc...) nous décidons de prendre un Açaï pour prendre des forces avant de commencer notre expédition. L'açaï est en fait une spécialité du Brésil : jus d'olive noir brouillées, le tout servi glacé dans une grande coupe avec une cuillère car le mélange reste assez solide... surprenant mais très bon ! Encore plus surprenant, nous découvrons dans le snack qui nous sert qu'ils proposent également du jus d'aubergine !! On n'a découvert ça qu'une fois être servi... la dégustation sera donc pour une autre fois...

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Nous commençons la promenade par la place du Maréchal Floriano, en plein centre, qui est bordée par  la bibliothèque municipal d'un côté et le théatre muncipal de l'autre, construit début 1900 en imitant l'Opéra de Paris :o) 

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Sur le côté de la place nous trouvons un petit marché de musique avec pleins de stands et de brouettes ou on trouve de tout, en partant des 33 tours, jusqu'au CD gravés... Hé oui si vous avez l'oeil félin comme moi vous reconnaitrez bien un 33 tours d'Aznavour !! Pour le reste par contre j'ai plus de mal à reconnaitre quelque chose de connu !

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En s'enfonçant un peu plus dans la ville on découvre un foisonnement d'immeubles gris à faire palir le quartier des pyramides a Evry, certains avec un goût architecturale assez spécial... Chose surprenante, tout cela est surplombé par un des plus ancients couvents de la ville. En bas c'est des centaines de gens qui courent partout en chemise, voire même en costume (ça faisait un bail que j'en n'avais plus vu !).

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Enfin on pivote à droite et on tombe soudainement sur le quartier supposé étudiant. Des élèves se font bizuter en nous demande deux ou trois sous, la gueule recouverte de peinture. Avec Ju ça nous fait marrer... ça nous rappelle le "bon vieux temps" de la prépa et notre bizutage rue Sainte Catherine a Bordeaux où on nous avait fait faire la même chose, habillé d'un sac plastique. En dehors de tous ses bizuts un peu partout le décors change pas mal...

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Les rues sont pavées, les immeubles sont plus étroits, de toutes les couleurs, avec des balcons en fer forgé. Ça me rappelle le vieux Panama... à chaque rue je dis à Julien : "ah ici c'est comme Bogota, ici c'est comme Panama, ici c'est comme..." bref je le saoule avec tous mes souvenirs des mois derniers...

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Nous arrivons ensuite dans les rues piétonnes et commerçantes. Toujours des couleurs partout, avec des banderolles au travers des rues cette fois-ci. Ju s'étonne des magasins qui nous entourent : "comment ils peuvent vendre quelque chose ?". Effectivement ce n'est que des magasins de vêtements à bas prix de plutot mauvais goût (string rose et autre bout de tissus de collection !). Pour autant il y autant de monde dans la rue qu'à l'intérieur des magasins, et tout le monde fouille un peu partout.

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Quelques mètres et nous voila dans le quartier des antiquaires. On se croirait dans un décors de films, les façades sont un peu délabrées mais ont beaucoup de charmes, les boutiques débordent de vieux fauteuils, grandes horloges en bois, et autres choses dites de décorations qu'on estime remonter probablement à la belle époque. L'atmosphère encore une fois a complètement changée... ici ça fait plus bobo, et je m'attends un peu à arriver sur la Seine au bout de la rue... mais non, nouveau coup de thêatre dans l'environnement... on tombe sur un grand quartier vide, avec en son centre la nouvelle cathédrale de Rio...

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En terme de cathédrale moderne j'étais pourtant un peu habitué avec celle d'Evry, mais là ça dépasse quand même tout ce que je pouvais imaginer ! Nous voila face à un immense cône en béton, avec une espèce d'antenne à ses côtés au sommet de laquelle trône une croix. A l'intérieur c'est tout aussi surprenant, pas si grand que ça en terme de capacité, mais immensément haut. Des vitraux se font face de chaque côté des pôles, j'ai beau savoir que je suis dans une cathédrale, j'ai du mal a ressentir l'atmosphère pieuse des églises que j'ai connue jusqu'ici...

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Nous ne nous éternisons pas et derrière le géant de béton nous tombons soudainement sur le quartier de Lapa, réputé pour tous ses bars et clubs de samba... De jour ça ne rends pas grand chose, à part les dessins un peut partout sur les murs... on se promet de revenir de nuit pour voir le quartier dans sa véritable vie...
Et voila... notre promenade est enfin fini... au moment où nous voulons rentrer, après avoir tenté sans succès de voir l'ancien palais où la cour royale portugaise avait fui lors de l'invasion de Napoléon, nous réalisons qu'il est 18h... et nous nous retrouvons pris dans la marée humaine qui sort tout d'un coup de tout ces immeubles d'affaires... je me croyairais pris dans la course au RER un soir d'été á La Défense... encore un souvenir que j'avais complètement zappé de ma mémoire !

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11 mars 2006

Quelle température a Rio ?

La démonstration par l'image... 1h26 du matin... 29ºC...

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6 mars 2006

Fluminense vs Vasco au Maracana Stadium

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Et oui, nous étions impatients de le faire et nous l'avons fait : un match de foot dans le stade mythique du Maracana. L'auberge où nous séjournions organisait une sortie pour le match du dimanche après-midi (Fluminense / Vasco) et nous avons décidé d'y aller avec un guide local car c'était plus partique pour les transports.

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Nous étions du côté de l'équipe de Vasco, les hommes aux maillots noirs et blancs, sûrement tous descendants du non moins fameux Vasco de Gama. Et avant même le début du match, il y avait beaucoup d'ambiance de notre côté.

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C'était le début de la soirée et il faisait pourtant une chaleur torride. Les supporters agitaient leurs maillots, chantaient des chants et applaudissaient en rythme. Nous avons même eu droit au coucher de soleil sur le stade.

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La première mi-temps est passée en quelques secondes. Pas mal impressionés par le beau jeu brésilien, nous avons pu admirer quelques prouesses techniques et deux buts pour l'équipe de Vasco. A côté de nous dans les tribunes, c'est la fête.

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Pour la petite histoire, l'équipe de Vasco s'est faite remontée et à la fin du match, un triste 2-2 pour nos voisins supporters. En fait ce match était un derby puisque les deux équipes sont originaires de Rio et ne s'aiment pas vraiment. On vous donne quand même un aperçu du maillot tout en finesse des supporters de Vasco (rouge et noir c'est les couleurs du Fluminense) :

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6 mars 2006

Ambiance de carnaval

Avant de partir au match de foot au stade Maracana, nous restons dans l'ambiance du carnaval...

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Parfois, les images parlent d'elles-mêmes...

6 mars 2006

Promenade autour du Lac de Rio

C'est dimanche, nous sommes un peu fatigués par la soirée de la veille, quoi de mieux qu'une bonne promenade sous 35 degrés à l'ombre autour du grand lac Lagoa de Rio.

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Heureusement qu'il y a quelques nuages car les coups de soleil de la veille se font bien sentir...

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De nombreux cariocas font du jogging ou du vélo sur le sentier de 7,5 kms qui entoure le lac.

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Du lac, on a une très belle vue sur les collines qui jaillissent un peu partout dans Rio, et en particulier sur celle du Corcovado qui abrite à son sommet la fameuse statut du Christ.

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On est obligé de faire une pause au bord de l'eau car la chaleur torride est vraiment fatiguante et nous trouvons un petit coin de pêcheurs à coté d'un centre de spa / remise en forme sponsorisé par L'Oréal Paris (dans la catégorie ils sont partout).

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Finalement, nous décidons de rentrer pour faire quelques courses au supermarché, et oui, ici, dans le quartier d'Ipanema, c'est vraiment les prix parisiens et on ne peut pas se permettre le resto à tous les repas. Raphael rencontre par hasard un suédois qu'il avait croisé sur l'ile d'Ométépé au Nicaragua (dans la catégorie le monde est petit !).

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6 mars 2006

Dernière nuit du carnaval de Rio

Désolé pour le retard dans les messages, on a fait tellement de trucs à Rio qu'on n'a pas trouvé le temps d'aller sur internet : on reprend donc dans l'ordre avec cette nuit du samedi 4 mars 2006. Nous avons une très bonne surprise pour ce premier jour à Rio : le carnaval n'est pas vraiment fini car cette nuit il y a la parade en l'honneur de l'école de samba qui a gagné.

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Nous nous rendons donc dans le centre ville vers minuit avec Tammy et deux suissesses qui font aussi un petit tour en Amérique du Sud, Clémentine et Marina. Après avoir un peu tourné et demandé notre chemin à la moitié de la population de Rio, nous arrivons jusqu'au lieu du défilé et nous mettons en quête de billets.

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Ici, le carnaval est vraiment différent de ce que nous avons pu voir à Recife, Olinda ou Salvador ; tout se passe sur une route entre des tribunes gigantesques et il est impossible de voir quoique ce soit si on n'a pas payé pour accéder sur le site et pour avoir une place dans une certaine tribune. Nous trouvons des tickets abordables à la sauvette (20 R$) et nous installons dans la dernière tribune, là ou chaque école finit son show.

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En fait, il y a une quinzaine d'écoles de samba qui participent et essayent de gagner le concours du meilleur défilé suivant un certain nombres de critères.

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Chaque école défile pendant à peu près une heure et il y a une seule école à la fois sur le parcours qui doit faire plusieurs kilomètres.

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Les écoles de samba regroupent en moyenne 5 000 personnes, danseurs, musiciens tous costumés et entre 6 et 8 chars gigantesques, tous plus impressionants les uns que les autres.

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La musique tourne en boucle, les spectateurs dans les tribunes sont surexcités, les couleurs fusent.

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Pendant que le défilé est sur le parcours et qu'il ne se passe rien (en moyenne une bonne heure entre chaque école quand même), le show est retransmis sur des écrans géants et des feux d'artifice éclatent dans le ciel.

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Même si nous sommes super contents d'assister au carnaval de Rio alors qu'on ne s'y attendait pas, nous le trouvons quand même beaucoup moins festif que ceux de Salvador ou de Recife. Les gens sont beaucoup moins impliqués, ça ressemble beaucoup plus à un grand spectacle qu'à une fête populaire. D'autant plus que le prix des places dans les tribunes pendant le carnaval officiel est vraiment exhorbitant !

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Vers 4h et après avoir vu deux écoles en entier, nous décidons de rentrer dormir un peu pour pouvoir profiter à fond de notre journée de dimanche, avec au programme une promenade autour du Lac Lagoa et un derby Fluminense - Vasco au Stade Maracana.

6 mars 2006

Plage d'Ipanema à Rio de Janeiro

Après une trentaine d'heures de bus depuis Salvador de Bahia, nous arrivons à Rio de nuit avec Tammy, une israélienne rencontrée à la gare routière. Nous nous installons dans notre auberge, Casa 6, dans le quartier d'Ipanema, un des quartiers les plus hype de Rio et faisons une petite promenade nocture sur la plage.

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Le lendemain, il fait super beau et super chaud, comme tous les jours au Brésil et nous décidons de faire une petite journée plage, principalement sur la plage d'Ipanema. Un peu moins connue que celle de Copa Cabana, elle a beaucoup plus de charme et est plus sûre.

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2,5 kms de sable blanc em pleine ville, entre les collines escarpées et verdoyantes qui entourent Rio et les petites îles en face dans la baie.

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C'est samedi et la plage est rapidement bondée de monde. Les vagues sont assez hautes et cassent violemment sur la plage.

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Ca tape vraiment et on se tartine régulièrement de crème solaire, voire même on reste assez habillés pour ne pas prendre trop cher.

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Ici, cette plage a été rendue célèbre par la chanson "The Girl from Ipanema" et il faut avouer que sur la plage les maillots de bains brésiliens ne cachent pas grand chose des formes féminines.

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Des cariocas jouent à la raquette de plage de façon très violente, ou font des roulés boulés entre potes.

En milieu d'après midi, nous allons nous restaurer car nous l'avons bien mérités : un beauf strogonoff et une crèpe chocolat banane typiquement bresiliens ;o) puis nous enchainons sur le coucher de soleil du bout de la plage d'Ipanema, à la limite avec la plage de Copa Cabana. Vraiment magnifique...

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Mythique...

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A la tombé de la nuit, il y a une soirée sur la plage avec de la musique et beaucoup de gens qui dansent ou profitent des différents barbecues. Il n'y a plus de soleil et c'est à ce moment là que nous nous rendons compte des endroits ou nous n'avions pas mis assez de crème et ou nous avons bien cramés ! Il fait encore plus chaud que d'habitude...

1 mars 2006

Carnaval de Salvador avec Fatboy Slim

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Le carnaval de Salvador est très différent de celui de Recife ou d'Olinda, ici, la principale attraction qui draine des centaines de milliers de personnes c'est un défilé de chars (des camions gigantesques) qui transportent des groupes musicaux brésiliens. Il y a trois façons de participer au carnaval.

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1- Participer á un bloco : c'est porter le Tshirt du char que l'on va suivre pendant le défilé et être protégé á l'intérieur de la corde de sécurité qui entoure le char. C'est ce qu'il y a de plus cher, pour les groupes les plus connus (Chiclete com Banana par exemple) ça peut aller jusqu'á 400 euros pour la soirée (incroyable mais vrai).

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2- Acheter une place pour une Camarote : ce sont les tribunes qui sont le long du défilé et pour certaines il y a également des concerts privés, des boissons a volonté, etc.

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Des centaines de mecs sont costumés en blanc et bleu (voir photo ci-dessus) style Gandi. On ne comprend pas trop ce que c'est mais on nous explique qu'ils échange un de leur collier contre un baiser des filles qu'ils croisent... on capte mieux par la suite pourquoi la plupart sont de vrais boulets (le carnaval ça doit être un vrai cauchemar pour certaines filles car il y a des gens qui sont plus qu'insistants !).
De notre côté on reste sage : une fille veut que je l'embrasse mais ça tombe mal car je suis en train de manger et que ça ne me dit rien du tout. Julien, quand a lui résiste héroïquement et fidèlement a une tentative d'embrassage d'une jolie métisse... Du côté du concours de baisers Salvador n'a rien a envier a Recife !

3- Y aller á l'arrache : c'est essayer de suivre le défilé de char dans la place qui reste, c'est á dire entre les tribunes et la route qui est réservée presque entièrement aux chars, s'exposer aux pickpockets, aux bagarres, et laisser la place quand il le faut á la police militaire qui passe quatre par quatre armée jusqu'aux dents prête á bondir.

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Evidemment vous vous doutez de ce que l'on a fait... Le premier soir on s'est baladé "tranquille" entre les chars pour découvrir comment tout cela fonctionnait, on a rencontré Nic qui a passé la fin de soirée avec nous... La foule est immense, mais entre les chars et dans les rues parallèles on arrive a peu prés à marcher tranquillement. Le problème c'est quand il y a un char qui passe... Tout le monde se retrouve écrasé sur le bord de la route. Des vendeurs de canettes se collent contre la corde de sécurité en agitant des bouteilles pour que les gens a l'intérieur de la zone de sécurité viennent leur acheter quelque chose. On est collé les uns contre les autre et je sens des mains curieuses dans mes poches... mais pas de chances pour les pickpockets car mes poches sont vides...

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Le deuxième soir il y avait le char Skol D+ avec un concert de Fatboy Slim... On s'est dit que ce serait marrant d'acheter le t-shirt pour être proche du camion a l'intérieur de la zone de sécurité...
Le réceptioniste de l'hotel nous propose d'acheter le t-shirt pour 200R$ soit quand même 80eur. On se dit que c'est super cher et on essaie de voir dans la rue si on peut en trouver pour moins cher... mais non. On revient a l'hotel, la le prix est passé a 300R$ et le réceptioniste rigole quand on lui dit que c'est de la folie tellement c'est cher... on ne comprend pas trop pourquoi ça le fait rire... ça doit être proche de la moitié de son salaire ! Le lendemain matin on repasse a la reception histoire de voir : le prix est passé a 400R$ et en fin d'apres-midi a 500R$ (soit 230 eur !!!).

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On décide de ne pas se laisser faire par la loi du plus riche et de suivre le char en remontant la foule.
La musique est excellente et c'est de la pure folie. Ça ressemble a un immense pogo pendant 4h, tout le monde se saute dessus. A l'intérieur c'est quasiment la même chose : ils ont vendu tellement de t-shirts que ceux tout devant entendent a peine la musique du char. Il n'y a quasiment aucun noir ou aucun brésilien, que des touristes... de la pure ségrégation par l'argent !

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Enfin on s'enfiche car nous on se régale ! Pas de regrets de ne pas avoir payé pour ça car on est juste a côté (en jouant des coudes biensur) mais c'est la folie furieuse !

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28 février 2006

Le Pelourinho et ses rues bariolées

Le centre historique de Salvador de Bahia s'appelle le Pelourinho. Il est classé au patrimoine de l'UNESCO et concentre des rues colorées, des touristes et des pickpockets. La majorité du quartier a été restauré récemment grâce à l'argent international.

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Apres avoir rencontré Thorsten pour lui rendre les 300R$ qu'il m'avait généreusement prêté, il nous conduit donc dans le vieux centre historique de la ville...

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Les bahianaises (habitantes de Bahia) sont habillées (pour la photo) d'un habit tradionnel blanc et d'un turban. Malgré la chaleur, elles sont nombreuses à se promener costumées, principalement pour des raisons touristiques.

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Tout le centre ville a été décoré en l'honneur du carnaval et les couleurs sont encore plus présentes et prenantes pendant cette période. Des statues géantes de bahianaises en habit de fête sont dispersées dans le centre.

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Raphaël a encore séduit une brésilienne (photo de droite) même s'il aurait préféré prendre quelques cours de tambour.

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Le centre historique est situé dans la ville haute et surplombe tout la baie de Salvador et ses eaux bleues turquoises.

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Le Pelourinho regorde d'écoles de capoeira, de danse ou de musique et les rythmes endiablés sortent de chaque fenêtre. La région de Bahia a une réelle culture spécifique et cultive son amour de la musique métisse.

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Le mot "Pelourinho" vient du mot "poteau" surlequel les esclaves étaient attachés pour recevoir un chatiment. Aujourd'hui, la religion est très présente avec de nombreuses églises à tous les coins de rue mais elle est aussi concurrencée par une nouvelle ferveur : la vénération des bières locales...

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Dans le centre, on a l'impression d'être dans un tout petit village typique style Montmartre à Paris et on ne croise pratiquement pas de brésiliens. Les restaurants pratiquent presque les prix parisiens.

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Une fois arrivé au sommet de la ville, il y a deux possibilités pour rejoindre la ville basse : soit emprunter les rues escarpées, si on ne tient pas vraiment à son intégrité physique, soit utiliser l'ascenceur publique et gratuit qui amène en quelques secondes près du port et du marché situés dans la ville basse.

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28 février 2006

Arrivée mouvementée á Salvador de Bahia

Après un départ difficile en plein carnaval d'Olinda et une nuit tranquille passée dans le bus á regarder Lassie en brésilien, nous arrivons á la gare routière de Salvador á 6h30 du matin. Il fait chaud et nous devons nous mettre assez vite en quête d'un endroit pour dormir car le carnaval bat aussi son plein, ici á Salvador.

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Un monsieur encravaté nous aborde et nous propose des logements á des prix abordables dans le centre... nous décidons de le suivre et prenons un bus avec toutes nos affaires sur notre dos. Arrivés dans un quartier assez craignos peuplé de gens qui finissent leur nuit sur le trottoir, nous nous attendons au pire pour le logement qu'il nous a proposé ! En effet, c'est au premier étage d'une maison un peu délabrée dans une rue sale. La "pousada" ressemble un peu trop á notre gout á un décor de film de junkies, nous déclinons assez vite cette offre desintéressée (ou presque) et sautons dans un taxi pour le quartier des plages, plus loin du centre mais plus tranquille. Le quartier de Barra est asssez touristique car plus sur que le centre et concentre de nombreux restaurants et bars.

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Une fois á Barra, nous frappons á la porte de l'auberge de jeunesse, qui est malheureusement complète. La réception nous indique toutefois une pousada assez proche. Toujours avec nos sacs de baroudeurs sur le dos et sous une chaleur déjá écrasante á 7h du matin nous tournons dans le quartier et tentons cette pousada mais toujours pas de place. La femme de l'accueil passe gentiment quelques coups de fils et trouve un endroit ou il reste des chambres libres. L'hotel en question n'était pas très loin mais comme personne ne savait exactement ou il était nous tournons encore une heure avec toutes nos affaires dans une des villes réputées les plus dangereuses du Brésil. Finalement nous trouvons l'hotel Villa Romana sur la colline qui surplombe les plages et après avoir fait passer le prix de la chambre de 440 Réals á 330 nous nous installons victorieusement dans notre nouvelle demeure pour 3 nuits.

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Apres avoir pris un copieux petit dej qu'on a essayé de nous facturer en "extra" car nous n'avons pas passé la nuit ici (mais on ne nous a pas comme ça !) nous décidons de profiter du fait qu'aujourd'hui nous sommes levés tôt pour aller découvrir la ville, ou du moins la partie proche de l'endroit ou nous venons de poser nos affaires.

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Barra est apres ses bars et ses restaurants surtout connue pour ses plages et son fort. Nous prenons donc le chemin du bord de plage et découvrons les survivants de la nuit de carnaval de la veille : les vendeurs de hotdogs tiennent leur emplacement en dormant sur des cartons sur le trottoir, des cadavres de verres en plastiques et de papiers jonchent le sol.

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Côté mer c'est plutôt sympa : la plage est remplie de monde, de parasols de toutes les couleurs. Bien qu'on soit sur l'Atlantique ici il n'y a pas de grosses vagues car il y a plein de recifs. Du coup tout le monde s'allonge sur les rochers, les gamins jouent avec de grandes bouées dans les piscines protégées.
Côté avenue c'est plutôt désert, mais on découvre les grands chars qui gisent en plein soleil. Même sans personne dessus ni autour ils sont vraiment tres impressionants : énormes, de toutes les couleurs, on peut presque les imaginer rugir avec les baffes a pleine puissance... mais minute ce n'est pas encore le moment !

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