Vidéos, Brésil, Rio, Maracaña
Ambiance de folie pour ce match de foot dans le stade mythique de Maracaña !
Vidéo nº1 :
Vidéo nº2 :
Vidéo nº3 :
Vidéo nº4 :
Vidéo nº5 :
Vidéo nº6 :
Vidéo nº7 :
Ambiance de folie pour ce match de foot dans le stade mythique de Maracaña !
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Et oui, nous étions impatients de le faire et nous l'avons fait : un match de foot dans le stade mythique du Maracana. L'auberge où nous séjournions organisait une sortie pour le match du dimanche après-midi (Fluminense / Vasco) et nous avons décidé d'y aller avec un guide local car c'était plus partique pour les transports.
Nous étions du côté de l'équipe de Vasco, les hommes aux maillots noirs et blancs, sûrement tous descendants du non moins fameux Vasco de Gama. Et avant même le début du match, il y avait beaucoup d'ambiance de notre côté.
C'était le début de la soirée et il faisait pourtant une chaleur torride. Les supporters agitaient leurs maillots, chantaient des chants et applaudissaient en rythme. Nous avons même eu droit au coucher de soleil sur le stade.
La première mi-temps est passée en quelques secondes. Pas mal impressionés par le beau jeu brésilien, nous avons pu admirer quelques prouesses techniques et deux buts pour l'équipe de Vasco. A côté de nous dans les tribunes, c'est la fête.
Pour la petite histoire, l'équipe de Vasco s'est faite remontée et à la fin du match, un triste 2-2 pour nos voisins supporters. En fait ce match était un derby puisque les deux équipes sont originaires de Rio et ne s'aiment pas vraiment. On vous donne quand même un aperçu du maillot tout en finesse des supporters de Vasco (rouge et noir c'est les couleurs du Fluminense) :
C'est dimanche, nous sommes un peu fatigués par la soirée de la veille, quoi de mieux qu'une bonne promenade sous 35 degrés à l'ombre autour du grand lac Lagoa de Rio.
Heureusement qu'il y a quelques nuages car les coups de soleil de la veille se font bien sentir...
De nombreux cariocas font du jogging ou du vélo sur le sentier de 7,5 kms qui entoure le lac.
Du lac, on a une très belle vue sur les collines qui jaillissent un peu partout dans Rio, et en particulier sur celle du Corcovado qui abrite à son sommet la fameuse statut du Christ.
On est obligé de faire une pause au bord de l'eau car la chaleur torride est vraiment fatiguante et nous trouvons un petit coin de pêcheurs à coté d'un centre de spa / remise en forme sponsorisé par L'Oréal Paris (dans la catégorie ils sont partout).
Finalement, nous décidons de rentrer pour faire quelques courses au supermarché, et oui, ici, dans le quartier d'Ipanema, c'est vraiment les prix parisiens et on ne peut pas se permettre le resto à tous les repas. Raphael rencontre par hasard un suédois qu'il avait croisé sur l'ile d'Ométépé au Nicaragua (dans la catégorie le monde est petit !).
Le défilé du carnaval à Rio dans le Sambodro, vu d'un peu loin c'est dommage...
Désolé pour le retard dans les messages, on a fait tellement de trucs à Rio qu'on n'a pas trouvé le temps d'aller sur internet : on reprend donc dans l'ordre avec cette nuit du samedi 4 mars 2006. Nous avons une très bonne surprise pour ce premier jour à Rio : le carnaval n'est pas vraiment fini car cette nuit il y a la parade en l'honneur de l'école de samba qui a gagné.
Nous nous rendons donc dans le centre ville vers minuit avec Tammy et deux suissesses qui font aussi un petit tour en Amérique du Sud, Clémentine et Marina. Après avoir un peu tourné et demandé notre chemin à la moitié de la population de Rio, nous arrivons jusqu'au lieu du défilé et nous mettons en quête de billets.
Ici, le carnaval est vraiment différent de ce que nous avons pu voir à Recife, Olinda ou Salvador ; tout se passe sur une route entre des tribunes gigantesques et il est impossible de voir quoique ce soit si on n'a pas payé pour accéder sur le site et pour avoir une place dans une certaine tribune. Nous trouvons des tickets abordables à la sauvette (20 R$) et nous installons dans la dernière tribune, là ou chaque école finit son show.
En fait, il y a une quinzaine d'écoles de samba qui participent et essayent de gagner le concours du meilleur défilé suivant un certain nombres de critères.
Chaque école défile pendant à peu près une heure et il y a une seule école à la fois sur le parcours qui doit faire plusieurs kilomètres.
Les écoles de samba regroupent en moyenne 5 000 personnes, danseurs, musiciens tous costumés et entre 6 et 8 chars gigantesques, tous plus impressionants les uns que les autres.
La musique tourne en boucle, les spectateurs dans les tribunes sont surexcités, les couleurs fusent.
Pendant que le défilé est sur le parcours et qu'il ne se passe rien (en moyenne une bonne heure entre chaque école quand même), le show est retransmis sur des écrans géants et des feux d'artifice éclatent dans le ciel.
Même si nous sommes super contents d'assister au carnaval de Rio alors qu'on ne s'y attendait pas, nous le trouvons quand même beaucoup moins festif que ceux de Salvador ou de Recife. Les gens sont beaucoup moins impliqués, ça ressemble beaucoup plus à un grand spectacle qu'à une fête populaire. D'autant plus que le prix des places dans les tribunes pendant le carnaval officiel est vraiment exhorbitant !
Vers 4h et après avoir vu deux écoles en entier, nous décidons de rentrer dormir un peu pour pouvoir profiter à fond de notre journée de dimanche, avec au programme une promenade autour du Lac Lagoa et un derby Fluminense - Vasco au Stade Maracana.
Après une trentaine d'heures de bus depuis Salvador de Bahia, nous arrivons à Rio de nuit avec Tammy, une israélienne rencontrée à la gare routière. Nous nous installons dans notre auberge, Casa 6, dans le quartier d'Ipanema, un des quartiers les plus hype de Rio et faisons une petite promenade nocture sur la plage.
Le lendemain, il fait super beau et super chaud, comme tous les jours au Brésil et nous décidons de faire une petite journée plage, principalement sur la plage d'Ipanema. Un peu moins connue que celle de Copa Cabana, elle a beaucoup plus de charme et est plus sûre.
2,5 kms de sable blanc em pleine ville, entre les collines escarpées et verdoyantes qui entourent Rio et les petites îles en face dans la baie.
C'est samedi et la plage est rapidement bondée de monde. Les vagues sont assez hautes et cassent violemment sur la plage.
Ca tape vraiment et on se tartine régulièrement de crème solaire, voire même on reste assez habillés pour ne pas prendre trop cher.
Ici, cette plage a été rendue célèbre par la chanson "The Girl from Ipanema" et il faut avouer que sur la plage les maillots de bains brésiliens ne cachent pas grand chose des formes féminines.
Des cariocas jouent à la raquette de plage de façon très violente, ou font des roulés boulés entre potes.
En milieu d'après midi, nous allons nous restaurer car nous l'avons bien mérités : un beauf strogonoff et une crèpe chocolat banane typiquement bresiliens ;o) puis nous enchainons sur le coucher de soleil du bout de la plage d'Ipanema, à la limite avec la plage de Copa Cabana. Vraiment magnifique...
Mythique...
A la tombé de la nuit, il y a une soirée sur la plage avec de la musique et beaucoup de gens qui dansent ou profitent des différents barbecues. Il n'y a plus de soleil et c'est à ce moment là que nous nous rendons compte des endroits ou nous n'avions pas mis assez de crème et ou nous avons bien cramés ! Il fait encore plus chaud que d'habitude...
Le carnaval de Salvador est très différent de celui de Recife ou d'Olinda, ici, la principale attraction qui draine des centaines de milliers de personnes c'est un défilé de chars (des camions gigantesques) qui transportent des groupes musicaux brésiliens. Il y a trois façons de participer au carnaval.
1- Participer á un bloco : c'est porter le Tshirt du char que l'on va
suivre pendant le défilé et être protégé á l'intérieur de la corde de
sécurité qui entoure le char. C'est ce qu'il y a de plus cher, pour les
groupes les plus connus (Chiclete com Banana par exemple) ça peut aller jusqu'á 400 euros pour la soirée (incroyable mais vrai).
2- Acheter une place pour une Camarote : ce sont les tribunes qui sont le long du défilé et pour certaines il y a également des concerts privés, des boissons a volonté, etc.
Des centaines de mecs sont costumés en blanc et bleu (voir photo ci-dessus) style Gandi. On ne comprend pas trop ce que c'est mais on nous explique qu'ils échange un de leur collier contre un baiser des filles qu'ils croisent... on capte mieux par la suite pourquoi la plupart sont de vrais boulets (le carnaval ça doit être un vrai cauchemar pour certaines filles car il y a des gens qui sont plus qu'insistants !).
De notre côté on reste sage : une fille veut que je l'embrasse mais ça tombe mal car je suis en train de manger et que ça ne me dit rien du tout. Julien, quand a lui résiste héroïquement et fidèlement a une tentative d'embrassage d'une jolie métisse... Du côté du concours de baisers Salvador n'a rien a envier a Recife !
3- Y aller á l'arrache : c'est essayer de suivre le défilé de char dans la place qui reste, c'est á dire entre les tribunes et la route qui est réservée presque entièrement aux chars, s'exposer aux pickpockets, aux bagarres, et laisser la place quand il le faut á la police militaire qui passe quatre par quatre armée jusqu'aux dents prête á bondir.
Evidemment vous vous doutez de ce que l'on a fait... Le premier soir on s'est baladé "tranquille" entre les chars pour découvrir comment tout cela fonctionnait, on a rencontré Nic qui a passé la fin de soirée avec nous... La foule est immense, mais entre les chars et dans les rues parallèles on arrive a peu prés à marcher tranquillement. Le problème c'est quand il y a un char qui passe... Tout le monde se retrouve écrasé sur le bord de la route. Des vendeurs de canettes se collent contre la corde de sécurité en agitant des bouteilles pour que les gens a l'intérieur de la zone de sécurité viennent leur acheter quelque chose. On est collé les uns contre les autre et je sens des mains curieuses dans mes poches... mais pas de chances pour les pickpockets car mes poches sont vides...
Le deuxième soir il y avait le char Skol D+ avec un concert de Fatboy Slim... On s'est dit que ce serait marrant d'acheter le t-shirt pour être proche du camion a l'intérieur de la zone de sécurité...
Le réceptioniste de l'hotel nous propose d'acheter le t-shirt pour 200R$ soit quand même 80eur. On se dit que c'est super cher et on essaie de voir dans la rue si on peut en trouver pour moins cher... mais non. On revient a l'hotel, la le prix est passé a 300R$ et le réceptioniste rigole quand on lui dit que c'est de la folie tellement c'est cher... on ne comprend pas trop pourquoi ça le fait rire... ça doit être proche de la moitié de son salaire ! Le lendemain matin on repasse a la reception histoire de voir : le prix est passé a 400R$ et en fin d'apres-midi a 500R$ (soit 230 eur !!!).
On décide de ne pas se laisser faire par la loi du plus riche et de suivre le char en remontant la foule.
La musique est excellente et c'est de la pure folie. Ça ressemble a un immense pogo pendant 4h, tout le monde se saute dessus. A l'intérieur c'est quasiment la même chose : ils ont vendu tellement de t-shirts que ceux tout devant entendent a peine la musique du char. Il n'y a quasiment aucun noir ou aucun brésilien, que des touristes... de la pure ségrégation par l'argent !
Enfin on s'enfiche car nous on se régale ! Pas de regrets de ne pas avoir payé pour ça car on est juste a côté (en jouant des coudes biensur) mais c'est la folie furieuse !
Le centre historique de Salvador de Bahia s'appelle le Pelourinho. Il est classé au patrimoine de l'UNESCO et concentre des rues colorées, des touristes et des pickpockets. La majorité du quartier a été restauré récemment grâce à l'argent international.
Apres avoir rencontré Thorsten pour lui rendre les 300R$ qu'il m'avait généreusement prêté, il nous conduit donc dans le vieux centre historique de la ville...
Les bahianaises (habitantes de Bahia) sont habillées (pour la photo) d'un habit tradionnel blanc et d'un turban. Malgré la chaleur, elles sont nombreuses à se promener costumées, principalement pour des raisons touristiques.
Tout le centre ville a été décoré en l'honneur du carnaval et les couleurs sont encore plus présentes et prenantes pendant cette période. Des statues géantes de bahianaises en habit de fête sont dispersées dans le centre.
Raphaël a encore séduit une brésilienne (photo de droite) même s'il aurait préféré prendre quelques cours de tambour.
Le centre historique est situé dans la ville haute et surplombe tout la baie de Salvador et ses eaux bleues turquoises.
Le Pelourinho regorde d'écoles de capoeira, de danse ou de musique et les rythmes endiablés sortent de chaque fenêtre. La région de Bahia a une réelle culture spécifique et cultive son amour de la musique métisse.
Le mot "Pelourinho" vient du mot "poteau" surlequel les esclaves étaient attachés pour recevoir un chatiment. Aujourd'hui, la religion est très présente avec de nombreuses églises à tous les coins de rue mais elle est aussi concurrencée par une nouvelle ferveur : la vénération des bières locales...
Dans le centre, on a l'impression d'être dans un tout petit village typique style Montmartre à Paris et on ne croise pratiquement pas de brésiliens. Les restaurants pratiquent presque les prix parisiens.
Une fois arrivé au sommet de la ville, il y a deux possibilités pour rejoindre la ville basse : soit emprunter les rues escarpées, si on ne tient pas vraiment à son intégrité physique, soit utiliser l'ascenceur publique et gratuit qui amène en quelques secondes près du port et du marché situés dans la ville basse.